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Et blablabla, et blablabla

19 juillet 2005

En panne

  Ce matin, lever à 7heures du mat', en plein pendant les vacances, c'est vache quand même...

  Mon père, la semaine dernière, lui, toujours réveillé vers 6 heures, toujours pressé de partir avant les éternels embouteillages parisiens, au risque d'arriver avec une heure d'avance. Et bien là, pas de pot, voiture en panne, impossible de la démarrer. Le truc con, dont on connaît jamais la raison, à part sans doute que c'est un problème d'électronique, et que de toute façon, personne sait comment ça fonctionne l'électronique dans la voiture, à part peut-être le concepteur.
  Enfin le fait est, lever à 6 heure pour lui, moi je me lève vers 9h30, et il est là, à tourner en rond, en attendant ce foutu dépanneur qui n'arrive pas. Je me marre ( intérieurement bien entendu, car extérieurement, je compatis, je compatis... ). Départ à 10h, RER, arrivé à 11heures, ils ont rien du lui dire, d'habitude il est là vers 7h45, il est le premier arrivé.

  Tout s'est joué hier soir, pendant le repas, il me regarde: "Tiens demain, il faudrait que tu m'accompagnes chez le garagiste, tout est réparé, il faut y être à 8h". Et me voilà réveillé à 7h, encore à moitié dans le plumard, parti 7h30 pour l'accompagner au garage. Bien fait pour ma gueule.

  Je sais, j'ai  vraiment rien à raconter, mais en même temps, moi pendant les vacances j'ai besoin de beaucoup dormir pour rattraper le sommeil perdu de l'année, alors quand j'ai dormi que 6 heures, j'ai pas beaucoup d'imagination...

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17 juillet 2005

Vacances ( suite )

Voilà quatre jours que je suis en vacance, et je m'ennuie comme un rat mort ( je ne sais pas si l'expression est très officiel ). Je viens de finir les Mouches de Sartre, et bien, autant le Mur et Huis Clos, c'est génial, autant les Mouches c'est chiant. Je ne sais même pas pourquoi je l'ai fini, je me foutais totalement de comment ça allait finir. Mais le fait est que je l'ai fini. En même temps, j'avais pas beaucoup le choix, c'était soit les Mouches, soit raconté encore des conneries sur le blog, et j'en avais pas le courage, soit le Tour de France ( On peut toujours trouver plus cons que les supporters : y'a les sportifs. Parce que les supporters, ils sont assis : les autres, ils courent ! Coluche ). Ca faisait des heures que j'étais sur le piano, et je me suis dit, si ça se trouve, jusque là, ça a été chiant au possible, peut être qu'il va se passer un truc d'intéressant. Bah non. Après ,certains diront que c'est un chef d'oeuvre, je serai d'accord avec eux, et je leur dirai que j'ai pas du comprendre.

Je vais peut être relire Ainsi parlait Zarathoustra, ( de Nietzsche pour ceux qui connaissent pas ), ça me fait toujours autant rigoler.

"L'Etat? Qu'est ce à dire? Allons! Ouvrez vos oreilles et je vais vous parler de la mort des peuples.
L'Etat, c'est le plus froid des monstres froids. Il est froid même quand il ment; et voici le mensonge qui s'échappe de sa bouche: "Moi l'Etat, je suis le peuple. [...]"

Le vieil anar, j'y crois pas! Moi, je suis peut être anarchiste, mais j'ai encore espoir de me soigner. Parce qu'à partir d'un certain âge, ça devient inquiétant tout de même, il avait 40 ans. Bon vous allez me dire, la thèse qu'il défend n'est pas l'anarchisme, mais la tribu. Un anar qui ne s'assume pas.

Ainsi Parlait Zarathoustra. Je ne dénigre pas l'oeuvre complète tout de même, il ya quelques belles phrases qui me feraient presque pleurer:

"[Jésus], que n'est-il resté au désert, loin des bons et des justes! Peut être aurait il appris à vivre et à aimer la terre - et à rire de surcroît.
Croyez moi mes frères, il est mort trop tôt; il aurait lui-même rétracté sa doctrine s'il avait atteint mon âge. Il était assez noble pour se rétracter.
Mais il n'était point mûr. L'amour chez le jeune homme est sans maturité, et c'est faute de maturité qu'il hait les hommes et la terre."

Vous l'aurez peut être deviné, je suis athé.

17 juillet 2005

Premier amour

Ah mon premier amour...

J'avais 6 ans, un petit gosse un peu trop conformiste, persuadé que l'amour c'était un gars une fille qui s'entendent bien, qui parlent souvent ensembles, et qui s'offrent des cadeaux tout mimis pour la St Valentin.

Ca a duré un an, je crois qu'on s'était même embrassé ( très discrètement ) sur la bouche. Pour la forme. 6 ans et on se croit déjà amoureux. Foutaises. Le jeu m'a vite ennuyé, très vite, c'était de toute façon pas très amusant. Deux Saint Valentin pour la forme, et puis en fin de compte, on a compris que c'était de l'amitié et rien de plus. Juste de l'amitié. Après ça je me suis dit, que c'était de toute façon pas très intéressant l'amour, vraiment pas.

Je me suis questionné, bien des années, après, j'étais en sixième. Peut-être avais je fait une erreur? Comment savoir ce qu'est l'amour? Aucune idée. Normalement, elle devrait me manquer, je devrais souffrir loin d'elle. Que dalle. Je n'ai jamais souffert de l'absence de quelqu'un. Jusqu'en prépa, mais j'en parlerai plus tard. Je l'ai accompagnée tous les matins d'abord en primaire, après au collège. Parfois en me demandant si en fin de compte, il n'y avait pas plus que de l'amitié. Les jours ont passé, les semaines, les mois, les années. Et en fin de compte, non vraiment il y a vait beau faire, il n'y avait pas d'amour.

Non j'ai été incapable d'aimer, jusqu'en Math sup. Je ne sais pas pourquoi. Je ne savais même pas si j'étais plutôt homo ou hétéro, si un jour je tomberais amoureux d'un homme ou d'une femme. Totalement insensible, même "physiquement". Même pas intéressé par une quelconque forme de pornographie. Rien. Juste des idées vagues sur ce que pouvait être l'amour, et des poèmes comme racontés plus bas.

Un jour au collège, une fille (dont je ne connais même pas le prénom, donc qu'on nommera X) vient me voir ( de la part d'une autre qu'on appelera M trop timide pour venir elle même ) pour me demander si je voulais sortir avec M. Je l'ai regardé avec de grands yeux abrutis ( réflexion réflexion...) et je lui ai répondu: "Où?". Elle m'a regardé d'un air abruti, X ne me connaissait pas du tout, elle a du se dire qu'elle était tombé sur l'idiot du village. Première expérience amoureuse, pour M. La pauvre, ce fut sa dernière également au collège. Après je l'ai plus jamais revue, n'étant pas dans le même lycée, et n'habitant pas du tout dans le même coin. J'espère pour elle que sa seconde tentative a été plus fructueuse.

C'était en sixième, j'étais en plein doute.

Puis arrivée en seconde, grand amour de ma pseudo amoureuse de gosse de 6 ans, avec un type habitant très loin ( et je pèse mes mots ). Départs vers ce lointain, et quelques mails. Juste des amis quoi. Et toujours pas la moindre trace d'amour véritable en moi. En même temps, aucune tentative de séduction extérieur, ce qui vu ma tronche d'élève de seconde encore franchement gamin et vilainement boutonneux est parfaitement compréhensible.

"Mais alors, t'es jamais sorti avec une fille?" Noël 2003, dans une chambre, loin de la fête qui bat son plein et qui me fait mal à la tête ("Non s'il te plait, je t'ai déjà dit que je n'aime pas danser.") à bavarder avec deux amies (i-e-s) de nos expériences amoureuses. Non. Jamais. "Bah pourtant t'es mignon quand même". Tu parles, juste pour me faire plaisir. Même pas cap de me le proposer. De toute façon, Noël 2003, presque tout est joué, les cartes sont en place. Je suis tombé amoureux deux mois avant, reste plus qu'à me dévoiler. Ma première lettre d'amour, 14 février 2004 ( j'ai mis du temps, en même temps, je découvrais, il fallait que j'assimile bien la chose), et c'est un hasard si c'est la Saint Valentin. Enfin presque.

Et là, aujourd'hui, ça fait deux jours que je l'ai pas vu. Et elle me manque déjà beaucoup.

16 juillet 2005

Pseudo romantisme etc...

  Ma période "pseudo romantique" a débuté au Lycée. 16 ans. Et une envie de devenir écrivain... ou plutôt poète.
  Je lisais du Victor Hugo, du Victor Hugo et du Victor Hugo. Surtout ses poèmes, les Contemplations dans une main et les Châtiments dans l'autre. Je m'étais même lancé à apprendre le plus long poème des Châtiments par coeur: expiation. Quelle idée! j'y suis jamais arrivé.
  Je voulais devenir un nouveau Victor Hugo, me battre contre les injustices, dévoiler mon coeur, écrire des gros bouquins de 1000 pages voire plus. Ecrire des trucs magnifiques et des livres qu'y feraient pleurer. Je voulais m'inspirer de Dante, de son Enfer pour écrire une grande d'oeuvre, tout en vers de treize pied, car c'est beaucoup plus original.

  Je me marre.
  Je me suis même entrainé, j'écrivais des trucs par ci par là. Des poèmes surtout. J'en ai même envoyé sur un site, je ne sais plus quoi, qui proposait un concours pour le Printemps des Poètes. C'était pathétique. Pas celui du dessous... encore plus pathétique. La plupart, je les ai paumé, aucune idée d'où ils peuvent être, sans doute sur un des ordinateurs, mais j'en ai trouvé aucune trace.
  Poète High-Tech qui tape tout sur le micro. En même temps, sans micro, j'écris trop mal. Ca donne l'impression que c'est tout raturé, tout sale, alors pour un poème "romantique", ça le fait pas.

  En plus je me croyais plus malin que les autres à écrire des poèmes d'amourrrr alors que je n'étais amoureux d'absolument personne. Années lycée sans aucun amour, tout seul dans mon coin. Ca pouvait toujours me donner l'illusion que j'étais un grand amoureux malheureux. Amoureux de l'héroïne d'un poème tristounet, c'est pas très glorieux comme conquète. Et niveau sentimental, c'est presque dangereux.

16 juillet 2005

Poème non publié

Le bois s’ouvre sur nos âmes

Forêt des illusions et des enchantements


Et la Terre se referme sur leur cœur infâme

De maux et d’horreurs d’une bouche qui vous ment

Où l’aveugle regarde et le sourd qui t’entend


A travers les feuilles le soleil lui rayonne


Là, la nuit noire des Faisceaux de la Haine

Les yeux rouges. Minuit sonne


Fleurs et feuilles vertes dans l’arbre de nos peines

Avancent lentement sur l’allée ombragée


Dans l’ombre du ghetto

Des cris des enfants massacrés

Ebola qui rôde dans les fleuves de leur eau


Source de vie de lumière

La chaleur de la mère

Qui nous berce lentement

Contre son sein l’enfant parle en dormant


Nuit noire ici bas


Beaux cieux clairs


Le miroir nous renvoie


Ces images de guerre


Un papillon s’envole dans l’air pur de l’été

Couleurs de nos cœurs et de nos destinées

L’espoir qui revient chaque fois

Et tous jurent « Plus jamais ça »


Et oublieront

 
               
   

 

       
 

Et recommenceront…

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15 juillet 2005

Souvenirs

  Tout a commencé un mardi. Le matin. Il faisait beau il parait, mais personnellement j'avouerais que je ne m'en souviens pas...

  Mes plus anciens souvenirs semblent dater de mes 4 ans. Quel crédit leur apporter? Je n'en ai aucune idée. La plupart des souvenirs qui datent de cette époques, je pense qu'il viennent de photos ou de films de l'époque. J'i du voir et revoir ces photos longtemps après et au fur et à mesure me "reconstruire" des souvenirs d'enfance. C'est un peu l'impression que cela me donne.
  Je suis passé il y a pas longtemps à coté de mon école maternelle et étrangement, elle ne ressemblait pas du tout à ce qu'elle était dans mes souvenirs. Mes parents m'ont assuré que j'étais bien scolarisé ici, et que rien n'avait changé. Ils se souvenaient encore où était ma salle de classe. Je n'ai absolument rien reconnu.
Je me suis alors demandé quel crédit apporté aux autres souvenirs, ce qui ne sont inscrits sur aucune photo. Rien je pense. D'autant plus que la plupart sont totalement futiles.
  Je me souviens, le jour de la naissance de ma soeur, j'avais presque 4 ans, je me baladais dans les rues parisiennes, avec mon père, et je mangeait pour la première fois un Mister Freeze. C'est absurde. Je ne savais pas lire, comment aurais je pu savoir que c'était un Mister Freeze, pourquoi mon père serait il avec moi, alors que ma mère était en train d'accoucher. Comment puis je me souvenir que c'était mon premier. Un vague sentiment de nouveauté peut-être. Mais je n'avais même pas 4 ans, pourquoi aurais je retenu ce fait là, même si c'était la naissance de ma soeur, alors que je ne me souviens plus comment était mon école, même pas de sa forme globale ( j'étais persuadé qu'on rentrait directement dans le batiment alors qu'on passe par une longue cours avant de rentrer ). A vrai dire, mes seules souvenirs un peu réaliste d'école maternelle date de mes années CP, CE1, j'allais le samedi dans une maternelle, il y a avait peu d'enfants et pleins d'activités amusantes. C'est la seule maternelle dont je me souvienne.
  Comme sans doute tout le monde, il ya des éléments de souvenirs qui sont totalement irréalistes. Par exemple le fait de visionner les scènes anciennes en personnage extérieur. Je me vois moi même dans mon souvenir accomplir l'action. C'est absurde, ce personnage que je vois, c'est moi, c'est moi aujourd'hui, ou une certaine image fausse que j'ai de moi enfant, je revis la chose de l'extérieur alors qu'au moment où ça s'est passé, je la vivais forcément de l'intérieur. Je la voiyais avec mes propres yeux et non ceux d'un tiers qui contemplerait la scène.
  Je me souviens aussi d'un fer à repasser qui m'est tombé sur la main bouillant. Je me souviens d'une cicatrice à l'endroit où il est tombé, une cicatrice "à vie". Mais j'ai beau vérifié, cette cicatrice n'existe pas, et n'a jamais existé. Toutes les photos l'atteste, aucune trace de brulure. Le fer n'était pas très chaud. Et pourtant je l'ai attesté pendant pas mal de temps. "Tu vois là, il en reste encore des traces". Cinq ans, dix ans après. Non il n'en reste pas de trace. Souvenir totalement absurde, une grosse douleur, car sans doute j'ai eu très mal sur le coup, j'avais quatre ans. Mais il n'y avait rien.
  Cinq ans, aucun souvenir, trou absolu. Seulement une photo de classe, certaines personnes que je reconnais pour les avoir ensuite cotoyé pendant toute les années de primaire. Un déménagement, mais je ne me souviens plus de comment était la maison à mon arrivée. Rien. Mes premiers souvenirs datent de la primaire, et ceux là semblent déjà plus réalistes, il y en a un nombre assez impressionnant, très précis. Je me souviens même d'amis que je n'ai pas revu depuis le CP, qui ont déménagé, je pourrai même les nommer. Du rien je passe au trop.

  Tout a commencé un 5 septembre. J'avais 6 ans. Je rentrai pour la première fois dans ma salle de classe. Mon institutrice s'appelait P.B. ( je me souviens même de son nom de famille, sans doute d'origine slave, imprononçable )

15 juillet 2005

Journal du Lycée JC Mars 2003

Attention, c'est ce qu'on appelle de l'humour de second degré, je ne pense pas du tout ce que j'ai écrit...

Pugilat


On aura beau dire, on aura beau faire, la technologie, ce n’est pas le progrès. En tout cas, question guerre, plus on développe les armes, plus la guerre régresse.
Contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire, le but de la guerre, ce n’est pas la conquête, c’est le spectacle, le défoulement. Prenons, l’exemple des Romains pendant leurs belles années, l’exemple de ces maîtres de la guerre. Ah, quelle belle époque, quel spectacle ! Rome savait faire la guerre, pour preuve, elle se battait inutilement pour des territoires incolonisables. Voyez la guerre des Gaules, les armées se lancer l’une contre l’autre, les épées au poing, la joie des haches virevoltantes, fracassantes, écrasantes, ou tout simplement tranchantes pour ceux qui ne savaient pas bien s’en servir. On se cognait pour se cogner, pour le plaisir, ça c’était du pugilat. On sentait le sang couler dans les veines, couler sur le sol, ruisseler de tous cotés. C’était l’époque où on s’entraînait toute sa vie pour se démolir avec de la classe, car la guerre était gracieuse.
Même pendant les sombres époques de paix on organisait la guerre en arène, pour démocratiser un peu ce sport si noble, pour donner envie au peuple de s’engager pour leur montrer la joie du fracassage de crâne.
Mais c’est incontestablement le Moyen Age qui porte l’art guerrier à son plus haut niveau. Le moyen Age, c’est l’avènement des épées qui ne tranchent pas, pour les plus malhabiles qui consommaient trop vite l’adversaire, c’est le développement industriel et l’amélioration du gourdin, encore la plus belle arme à mon sens. Le Moyen Age, c’est le symbole de l’héroïsme, ce n’est pas une armée qui se bat, une ville masse, mais des hommes.
Le spectacle est grandiose, imaginez une plaine rase, quelques centaines de chevaliers qui se foncent dedans sans réfléchir, et qui se font un banquet. Ca giclait de partout, d’autant plus qu’on mettait à cette époque la chirurgie au service de la guerre, comme les piques spécialement étudiés pour arracher 2,3 organes quand on essaie de la récupérer du corps de l’ennemi. De même, on faisait la guerre en intérieur lors du tournoi, où l’on pouvait héroïquement brandir sa toute nouvelle arme, au temps où la technologie était au service de cet art. Le chevalier tel Lancelot montrant sa dernière hache, désaffuté méthodiquement pour abîmer l’adversaire sans se souiller de son sang.
Mais comme dans toute belle entreprise, on voit surgir en ce temps des hommes travaillant pour le mal. Ainsi lors de sièges, il arrivait que quelques démons envoient un pestiféré derrière les murailles. Ainsi fut inventé la bombe biologique. Ces hommes ont de tout temps menacé l’art, et aujourd’hui, j’irais jusqu’à dire que l’art est mort. L’honneur russe a envoyé ces derniers vrais combattants, ces derniers soldats de la guerre antique se battre au poing contre l’ignoble fusil allemand. Mais ne voyaient-ils pas surgir l’ombre de la guerre sale, de la bombe atomique, de la bombe biologique, du Tomahawk … Ils sont morts en martyr de la guerre et laissent place aux robots, qui bientôt se fracasseront allègrement les circuits pendant que l’homme régressera.
Moi, contre la guerre en Irak ? Vous n’y êtes pas du tout. Je suis pour la guerre, à une seule raison, c’est que les deux camps se massacrent à la hache, alors seulement je regarderai la télévision, je regarderai les reportages. Quand on se prend un missile télécommandé de l’intérieur immatriculé B707, on dit que c’est un attentat, et bien moi je réponds, quand on envoie des Tomahawk autotélécommandés, ce n’est pas une guerre, c’est également un attentat.

14 juillet 2005

Introduction 3

 

Jeudi 14 juillet

Enfin les vacances.

Deux années de souffrance. Deux années de prépa, maths sup, maths spé. une quinzaine d'heures de maths, autant de physique, quatre de DS minimum par semina, deux heure d'oral.

J'en peux plus.

Ce jour d'hui est pour moi un nouveau commencement. Enfin, je vais pouvoir profiter de mes 19 ans, de ma jeunesse. Enfin la liberté. Enfin les séances de ciné à plus d'heure, les sorties à Paris, les concerts, les soirées parisiennes, les tangos sur les bords de Seine. Tout est fini.

Hier: "Dans un espace vectoriel de dimension finie, l'exponentielle est elle surjective dans l'espace vectoriel des endomorphismes, dans l'espace des isomorphismes?" ( la réponse est non pour ceux que ça intéresse )

Aujourd'hui, plus de maths ni de physique.

Aujourd'hui Sartres
Rachmaninoff
Et un peu de Ravel
Et surtout beaucoup de farniente.

Et je n'améliorerai même pas la présentation du blog. Pas d'html, pas de java. Programmation interdite jusqu'à la fin des vacances, sinon c'est pas des vacances.

Voilà, le décor de mon blog est posé.

PS: tousl es fichiers musicaux sont déposés sur le blog en TOUTE LEGALITE et téléchargeable de même. En effet, je suis le seul possesseur des droits d'interprétation et Ravel est mort depuis belle lurette.

PPS: il faut vraiment que je fasse réaccorder le piano...

14 juillet 2005

Introduction 2

Ca en jete comme intro. J'avoue c'est pas de moi.

Isidor Ducasse , les Chants de Maldoror.
1846-1870.
Une merveille de la littéraire française, certes un peu sataniste, voire beaucoup d'après une amie qui s'y connait, mais une merveille tout de même.

"Ma poésie ne consistera qu'à attaquer, par tous
les moyens, l'homme, cette bête fauve, et le Créateur, qui
n'aurait pas dû engendrer une pareille vermine."

Je l'ai cité dans ma composition de philosophie, je sais pas si j'aurai du, mais bon, j'ai eu 13,75 ( quelle idée de mettre des 0.25 !) donc ça n'a pas paru trop hors sujet, c'est le principal.

Non ceci n'est pas un avertissement, il n'y aura absolument plus rien de scandaleux dans ce blog. C'est peut etre dommage me direz vous. Mais à part mes lectures parfois étranges, il n'y a rien de bien extraordinaire dans ma vie.

La vie des gens heureux est toujours très ennuyante. Je ne sais pas où j'ai entendu cela. C'est peut être vrai. On ira pas plus loin dans la réflexion, on verra bien. Je me laisse un peu de temps pour savoir si c'était une erreur d'ouvrir ce blog.

J'ai crée un journal, voilà deux ans, un journal lycéen, gratuit bien évidemment, aux frais du contribuable bien évidemment. On était trois, on y croyait pas à cette feuille de chou. On a fait un peu de pub, heureusement qu'à nous trois on avait pas mal de pote. Le bouche a oreille a bien fonctionné. Ca a été un succès impressionnant, des centaines de photocopies, 20 pages chacune, 5000 photocopies par mois, on a ruiné la maison des lycéens.

Là je suis tout seul, c'est un peu moins amusant. Un défi en quelque sorte, vais je réussir à tenir?

14 juillet 2005

Introduction

Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu
momentanément féroce comme ce qu'il lit, trouve, sans se
désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les
marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison;
car, à moins qu'il n'apporte dans sa lecture une logique
rigoureuse et une tension d'esprit égale au moins à sa
défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont
son âme comme l'eau le sucre. Il n'est pas bon que tout le
monde lise les pages qui vont suivre ; quelques-uns seuls
savoureront ce fruit amer sans danger. Par conséquent, âme
timide, avant de pénétrer plus loin dans de pareilles landes
inexplorées, dirige tes talons en arrière et non en avant.[...]
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Et blablabla, et blablabla
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