Poème non publié
Le bois s’ouvre sur nos âmes
Forêt des illusions et des enchantements
Et la Terre se referme sur leur cœur infâme
De maux et d’horreurs d’une bouche qui vous ment
Où l’aveugle regarde et le sourd qui t’entend
A travers les feuilles le soleil lui rayonne
Là, la nuit noire des Faisceaux de la Haine
Les yeux rouges. Minuit sonne
Fleurs et feuilles vertes dans l’arbre de nos peines
Avancent lentement sur l’allée ombragée
Dans l’ombre du ghetto
Des cris des enfants massacrés
Ebola qui rôde dans les fleuves de leur eau
Source de vie de lumière
La chaleur de la mère
Qui nous berce lentement
Contre son sein l’enfant parle en dormant
Nuit noire ici bas
Beaux cieux clairs
Le miroir nous renvoie
Ces images de guerre
Un papillon s’envole dans l’air pur de l’été
Couleurs de nos cœurs et de nos destinées
L’espoir qui revient chaque fois
Et tous jurent « Plus jamais ça »
Et oublieront
Et recommenceront…