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Et blablabla, et blablabla
16 juillet 2005

Poème non publié

Le bois s’ouvre sur nos âmes

Forêt des illusions et des enchantements


Et la Terre se referme sur leur cœur infâme

De maux et d’horreurs d’une bouche qui vous ment

Où l’aveugle regarde et le sourd qui t’entend


A travers les feuilles le soleil lui rayonne


Là, la nuit noire des Faisceaux de la Haine

Les yeux rouges. Minuit sonne


Fleurs et feuilles vertes dans l’arbre de nos peines

Avancent lentement sur l’allée ombragée


Dans l’ombre du ghetto

Des cris des enfants massacrés

Ebola qui rôde dans les fleuves de leur eau


Source de vie de lumière

La chaleur de la mère

Qui nous berce lentement

Contre son sein l’enfant parle en dormant


Nuit noire ici bas


Beaux cieux clairs


Le miroir nous renvoie


Ces images de guerre


Un papillon s’envole dans l’air pur de l’été

Couleurs de nos cœurs et de nos destinées

L’espoir qui revient chaque fois

Et tous jurent « Plus jamais ça »


Et oublieront

 
               
   

 

       
 

Et recommenceront…

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Et blablabla, et blablabla
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